Ça y est ! Vous venez d’en être informé : vous  allez devoir prendre la parole en public !

Que ce soit pour un entretien d’embauche, lors d’une réunion de famille, face à la communauté de direction de votre entreprise ou même devant les 1000 participants d’un congrès, ne vous inquiétez pas !

 

La capacité de parler en public est une compétence qui s’apprend. Avec un peu d’entraînement, il est à la portée de tout le monde, d’être un bon orateur. La réussite de votre discours tient en une bonne préparation.

Les 5 étapes de la méthode infaillible pour un discours réussi :

1.    Préparez-vous bien avant le jour j :

Chaque jour, prenez le temps de lire un texte à haute  voix. Vous vous habituez, ainsi, à vous entendre parler. Le mieux est même de vous écouter sur un enregistrement. Essayez différents rythmes, intonations et volumes pour prendre conscience de vos capacités vocales.

 De cette manière, vous vous habituez, doucement, à parler à haute voix.

Faites des exercices simples de diction. Vous connaissez certainement les fameuses « chaussettes de l’archiduchesse ».

Choisissez l’une de ces phrases imprononçables et amusez-vous à la répéter à
plusieurs reprises.

Prenez le temps de vous décontracter avec cet exercice simple : assis bien droit, inspirez en sortant le ventre et expirez en le rentrant. C’est ce que l’on appelle « respirer avec le ventre ».

 

Effectuer ces mouvements plusieurs fois par jour, vous apporte calme et détente
en vous recentrant sur votre corps. Devenu un réflexe d’aide à la détente, il
est votre allié le jour de l’évènement.

 

 Entraînez-vous à communiquer vos émotions sans paroles. Face à quelqu’un ou devant une glace,
exprimez le sentiment de votre choix uniquement avec le regard et les expressions de votre visage.

 

Vous prenez ainsi conscience de vos capacités de communication non-verbale.

2.     Sachez quand, où, pour qui et comment :

La confiance vient d’une bonne préparation. Informez-vous, dès que possible, sur, le lieu, l’heure et la date de votre intervention. Pouvez-vous visiter l’endroit, si vous ne le connaissez pas ?

 

Vous vous positionnez, ainsi, plus facilement dans l’espace le moment venu. Dans une situation potentielle de stress, minimiser au maximum les surprises, quelles qu’elles soient, est préférable.

Informez-vous sur le nombre de personnes présentes, leur moyenne d’âge, leur niveau de connaissance du sujet que vous abordez.

C’est pour elles que vous prenez la parole, il ne faut pas l’oublier !

Etes-vous debout derrière un pupitre ou assis ? Y a-t-il un écran à consulter ? Autant de réponses à apporter, pour

mettre au point toute la contingence nécessaire (micro, écran, chaise, etc…)

 

Prévoyez de l’aide, le jour j, pour la vérification des installations techniques, des branchements, des connexions wifi et de votre support de présentation.

 

3.     Rédigez votre discours, ou au moins un guide précis :

Vous devez avoir étudié votre sujet. Rien de plus déstabilisant qu’une question à laquelle vous ne sauriez pas répondre. En écrivant votre discours, pensez à votre auditoire. C’est pour lui que vous parlez. Vous êtes là pour informer, convaincre et divertir.

 

Vos phrases sont courtes et claires pour être facilement compréhensibles. Au dire de Steeve Jobs « la simplicité est la sophistication ultime »

 

En introduction, une courte anecdote ou un exemple
doivent tout de suite décrire le sujet de votre propos. Vos premiers mots résument parfaitement,
l’ensemble de votre écrit.

 

Le développement de votre discours est constitué de parties clairement définies, agrémentées de citations ou de sondage pour rythmer votre propos.

 

La conclusion doit être percutante. Ce sont ces dernières
paroles qui marquent les esprits.À la fin, le public doit répondre par oui, à ces deux
questions :

 

« Ai-je appris quelque chose ? »

 

« Ai-je été intéressé ? »

Gardez cet objectif à l’esprit pendant votre rédaction.

4.     Vivez au mieux le moment qui précède votre intervention :

 

Échauffer votre voix en prononçant quelques mots.

 

Faites quelques mouvements pour vous décontracter (cou, épaules, bassin, jambes). N’oubliez pas les grimaces pour détendre tout votre visage !

 

Accueillez les premières personnes personnellement. En effet, la familiarité favorise la confiance. De plus, cela vous évitera de rester à l’écart et de vous enfermer dans le stress.

 

Ce stress d’ailleurs, parlons-en ! Décider qu’il est le bienvenu, c’est mieux l’accepter pour ne pas en être submergé. Dites-vous que ce n’est pas du stress, mais de l’enthousiasme, et parler en public devient un plaisir !

 

5. Quand vient l’heure de prendre la parole :

En préambule, informez les personnes qu’un temps pour les questions est prévu à la fin de votre intervention. Cela vous évitera les interruptions déstabilisantes.

 

Parlez lentement et distinctement. Oui, vous allez peut être vous tromper, bafouiller, et alors ??? Restez calme et soyez franc : cela arrive à tout le monde. Votre naturel met l’auditoire en confiance.

 

Remplacez « les Heuuuuu » par des silences. Vos propos n’en sont que plus percutants.

 

Arborer un franc sourire crée une certaine connivence avec le public et permet de faire passer vos idées.

 

Respirez calmement tout au long de votre intervention, c’est la clé principale de la réussite.

 

Dans la mesure du possible déplacez-vous pendant votre élocution.

 

Tenez-vous droit d’un air naturel sans être figé, vous avez ainsi l’air confiant.

 

Regardez les personnes présentes les unes après les autres tout au long de votre discours,

 

Haussez le ton de votre voix sur les points positifs, quand vous voulez que l’audience y adhère. Au contraire, baissez le ton sur les points susceptibles de créer incompréhensions ou désaccords.

Vous voici, maintenant, armé de tous les outils du bon
orateur. N’hésitez plus et lancez-vous !